
Diagnostic du diabète de type 2 : un débat de plus ou de trop sur l’HGPO ?
June 25, 2021

Depuis plus de 4 décennies, l’une des composantes du diagnostic du diabète sucré est fondée sur la pratique d’une hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) avec 75 grammes de glucose et un dosage de la glycémie 2 heures après le début de l’ingestion de la charge orale en glucose. En fonction du niveau de cette glycémie, on définit 2 stades : (a) l’intolérance au glucose (l’un des états de prédiabète) quand la glycémie à la 2e heure est comprise entre 1,40 g/L (7,8 mmol/l) et 1,99 g/l et (b) le diabète patent (glycémie ≥ 2 g/l, 11,1 mmol/l). Depuis plusieurs années de nombreux diabétologues renommés ont remis en cause ces normes en plaidant pour l’utilisation préférentielle de la glycémie à la 1re heure d’une HGPO. L’un des arguments repose sur le fait que la glycémie à la 2e heure correspond rarement au pic glycémique et se situe en général dans la partie descendante de la courbe qui suit l’ingestion du glucose. Il paraît donc logique de caler le test de dépistage du diabète sur la glycémie maximale (entre la 30e et la 60e minute en général). Ceci explique le débat entre partisans de la 1re et la 2e heure de l’HGPO.

un grand merci a dr bouferroum pour le partage
